Hugh MacLennan
(1907-1990)
Installation : Vendredi 26 octobre 2012 à 18 h
Hugh MacLennan, romancier, essayiste et professeur, est né à 1907 à Glace Bay, en Nouvelle-Écosse. Il a fait ses études à Dalhousie et, comme boursier de la Fondation Rhodes, à Oxford. Il a aussi voyagé en Europe avant de faire un doctorat en études classiques à Princeton. C’est pendant qu’il était à Princeton qu’il commença à écrire de la fiction, mais des impératifs économiques le forcèrent à se tourner vers l’enseignement. Il a ainsi enseigné le latin et l’histoire au Lower Canada College (près de Montréal) en 1935. Au début des années cinquante il devint chargé de cours à temps partiel au département d’études anglaises de l’Université McGill et devint professeur titulaire en 1968. Il a pris sa retraite en 1979 à titre de professeur émérite.
Il a épousé Dorothy Duncan, une écrivaine américaine, en 1936.
Hugh MacLennan a rédigé sept romans dont Barometer Rising, Two Solitudes (Deux solitudes) et The Watch that Ends the Night (Le Matin d’une longue nuit) sont les plus connus. Barometer Rising (1941) parle de la structure des classes sociales en Nouvelle-Écosse et de l’explosion qui a secoué Halifax en 1917. Two Solitudes (1945) examine les tensions entre francophones et anglophones au Québec, et The Watch that Ends the Night (1959) se tourne vers le maelström politique du Montréal des années trente.
Les thèmes qu’il développe sont universels et ses aspirations et ambitions littéraires sont internationales mais il est surtout reconnu comme un nationaliste canadien, pionner de l’usage de scénarios canadiens dans des œuvres de fiction.
Hugh MacLennan a aussi publié trois volumes d’essais : Cross-Country (1949); Thirty and Three (1954) et Scotchman’s Return and Other Essays (1960).
Il a remporté le prix du Gouverneur général à cinq reprises, dont trois fois pour des œuvres de fiction, et a reçu sept diplômes honorifiques.
Il est décédé en 1990 à l’âge de 83 ans.
Pour de plus amples renseignements sur la vie et l’œuvre de Hugh MacLennan, veuillez consulter : L’encyclopédie canadienne